Ma vie sur un plateau

Résumé

« Pour moi, toute chose commencée doit être terminée ; je ne suis pas tranquille à mi-chemin.
Je suis dévoré par le désir de tout savoir. C’est ainsi que j’ai cherché la solution de la question sociale, que j’ai apporté un tribut important à la question paysanne et que je suis devenu archéologue assez averti.»

Marius Vazeilles

Qui ne connaît, sur la Montagne limousine, cette figure tutélaire à la barbe prophétique ?

Forestier convaincu sur une terre paysanne dure, archéologue « dévoré du désir de savoir », interrogeant le sol et les traces que les âges y ont laissées, profondément engagé pour l’amélioration du sort des humains qu’il côtoie.
Humaniste avant tout.

En 2022, à l’occasion du cinquantième anniversaire de sa mort, l’Association-Fondation Marius Vazeilles, à Meymac, a demandé à la Compagnie théâtrale La Kélidône, co-dirigée par Sylvie Peyronnet et Claude Montagné, de faire revivre les actions et les combats de cet homme de passion et d’engagement : Marius Vazeilles.
C’est ainsi qu’a été créée la pièce : Ma vie sur un plateau.

Assortie en 2e et 3e couverture de photos de Marius Vazeilles, de clichés originaux de Victor Montagné, évoquant le personnage, et de dessins de Anne Chérioux, ce petit livre, qui reproduit le texte d’une pièce à deux personnages, le personnage principal (M.V) et le narrateur (N), évoque ce que furent la vie et la passion de cet homme humaniste et engagé, forestier, archéologue et homme politique pour venir en aide et valoriser les paysans et la terre de ce pays.

M.V. - Il faut assainir les fonds de vallées…,
N. - …arroser les versants pour obtenir de belles prairies,
M.V. - …reboiser les crêtes en feuillus et résineux ! Eh oui ! Il faut assainir les fonds de vallées, arroser les versants pourobtenir de belles prairies, reboiser les crêtes en feuillus et résineux !
Bref je suis persuadé des bienfaits de l’alliance de l’arbre et de l’herbe.
Le plateau doit devenir un vaste pré-bois.
N. - Il comprend la synergie qui existe entre la nature et l’homme.
En cela, il est un écologiste avant l’heure.
Il milite pour un équilibre agro-sylvo-pastoral.
Cette manière très particulière qu’il a d’observer le monde le conduit à le penser dans sa globalité.